La jolie chasseresse, elle me regarde d’un sale œil depuis quelque temps. Je lui consacre pourtant la totalité de ma prestation dans le beau musée des Beaux-Arts de Nantes. A partir du 8 novembre, vous pouvez y aller (j’en profite pour me faire un peu de publicité !). Là-bas, sur les bords de la Loire, je vais exhiber mes chères Artemisiae, la vulgaire et la maritime et avec un nom pareil elles doivent bien avoir un air de famille avec la déesse. Pendant toutes mes vacances, je me suis occupé de ces deux ravissantes, sur le sable, sur les draps de mon lit, je les ai caressés abondement, jusqu’à goûter la confiture de la maritime qui je l’avoue malgré un brin d’amertume chatouillait agréablement mes papilles. Je ne vais pas tout vous montrer, je vous présente les deux charmantes sœurs : vulgaris à gauche, maritima à droite, regardez les très attentivement pour ne pas les confondre si vous les rencontrez, elles sont un peu susceptibles.