Chapitre XV

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Vous voilà déjà revenu, ma parole vous êtes un vrai courant d’air. Je suis très occupé en ce moment, je ne suis pas un chroniqueur né, je suis un artiste.
En fouillant un peu dans tes boîtes, tu vas bien trouver quelques images, j’adore les images, surtout celle de ma petite montagne.
Montagne, montagne, il ne faut rien exagérer, si ça continu vous allez me transformer en alpiniste, me faire grimper le Venusberg, 450 m. d’altitude c’est encore possible, mais dites donc ma jolie vous auriez bien plu à Charles, il a écrit un poème sur vous.. Moi, je n’ai jamais parlé de montagne, c’est du Mont de Vénus qu’il s’agit, monticule conviendrait mieux ou monticulet pourquoi pas.
Appelle le comme tu veux, tu connais le proverbe suédois qui dit « L’enfant chéri à beaucoup de noms », alors tu vois, ce n’est pas difficile.
Ben alors elle est raide celle-la, vous avez le don des langues aujourd’hui. Dites, vous avez un sacré culot pour m’embringuer dans des histoires pareilles. Mes boîtes, je les ai fouillées de fond en comble, je ne sais plus quoi vous montrer, vous allez fatiguer les contemplateurs de mon œuvre si je ne parle que de vous.
Retourne en Grèce, tu vas bien trouver quelque chose sur la plage. Si tu n’es pas gentil je ne t’enverrais plus de modèles, tu ne te figures quand même pas que ce sont tes cheveux blancs qui les attirent. Soit un peu respectueux et reconnaissant, je suis divine après tout.
Ouai, n’essayez pas de me foutre la trouille. Je le sais bien que vous êtes divine, tous mes collègues vous ont couru après. C’est vrai que les plages, je les aime bien, c’est là que vous êtes née en brûlant les étapes. Personne ne vous a jamais vu bébé ou petite fille. Vous et vos copines, boum, crac tout de suite adultes. Remarquez c’est pratique, la morale est sauve !
Ne me fait pas rigoler ; tout le monde sait que la morale tu t’en fous, c’est pour ça que tu nous plais.
Ah, si vous me prenez par les sentiments, regardez ce qu’Odile faisait sur la plage au pied de l’Olympe.

 

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