On peut dire et écrire cent fois la même chose, tout le monde s’en fout. Alors encore une fois je vais me répéter.
Qu’en est-il de l’ensemble des photographies que j’aie produites en déclarant de nombreuses fois que ce médium ne m’intéressait ni plus ni moins qu’un autre ?
Il constitue une réserve (une stratification comme la boîte en tête d’article) dans laquelle je puise. La même image peut très bien se trouver associée à une ou plusieurs autres pour dire autre chose ou la même chose de manière différente, son format peut aussi être différent suivant les cas. Le tirage unique cher aux amateurs n’a chez moi aucune signification bien qu’il puisse exister. Indépendamment de cela mes modèles gardent toujours leur identité. Ce sont les images et ce qu’elles disent qui m’intéressent beaucoup plus que le médium.
L’évolution de mes recherches ou les développements de La liberté du modèle augmentent cette réserve sans pour cela autoriser quiconque à y puiser et en isoler une ou plusieurs images. La disparition d’un peintre n’autorise pas pour autant que l’on puisse se servir de ses couleurs pour faire un tableau, il en est de même avec mes photographies. C’est curieux d’être obligé de répéter toujours la même chose pour finalement n’être jamais entendu.
Ce n’est pas la peine de chercher des explications en dehors de ce que je dis, j’utilise la photographie à ma façon, un point c’est tout. Est-ce si difficile d’écouter ce que les artistes disent, Hausmann a déclaré plusieurs fois qu’il n’était pas un photographe et ça dérange tout le monde car il a fait beaucoup de photographies. On peut quand même se servir d’un crayon pour écrire ou dessiner sans être un « crayographe ».
Deux autres choses !
1 – Une idiote pense que je fais de la photo de famille ( !), une autre toute aussi idiote ne regarde mes publications que si elles traitent du végétal ou du minéral, le féminin lui agace les yeux. Elles sont chacune des spécialistes, l’une de la photographie l’autre des livres d’artistes, c’est là que le bât blesse, elles sont bien peu scientifiques ces dames prétentieuses.
2 – Tenebria Lupa de passage à Paris me prie de publier cette note :
« Le 24 avril ouvrait La Force de l’Art 02., Cette deuxième mouture est plus insipide qu’une fraise espagnole ou qu’une tomate hollandaise. Encore une fois l’architecte n’a rien compris, le Grand Palais ne supporte pas l’introduction de cabanes dans son espace, les nommer « Géologie Blanche » ne change rien à l’affaire. Les deux commissaires intra muros peuvent partir à la retraite, ce serait bien le moment, les quelques lueurs qu’ils ont eu jadis étant définitivement éteintes. »
Ma belle amie Etrusque a toujours les dents aussi pointues, après tout c’est normal avec le nom qu’elle a !