Ah bon!

RH 31 Blog

Raoul Hausmann, Vera – 1931

I – Ce n’est pas moi qui ai lié les petites filles et certaines sciences de la nature, c’est Mireille, certes je me suis trouvé là, je fus le fusible qui n’a pas sauté. Ouf, je ne l’avais pas encore sortie celle-là et je la trouve tout à fait à mon goût. C’est cette absence de fusibilité qui est la cause que mes chers courts-circuits se produisent… un peu plus loin !

II – On reparle un peu de Raoul Hausmann à propos d’une vente aux enchères qui va liquider en février ce qui reste de son œuvre. Voilà un bel exemple de l’incapacité des institutions, qui 40 ans après sa disparition, n’ont pas été capables de faire ce pourquoi on les paye. Il y a vraiment des démarches qui restent dans la gorge, après Mondrian, Hausmann ! Les deux manquaient sans doute de la « délicatesse française » qu’apprécient nos chers amis qui se rendent chaque jour au bureau, pas trop longtemps mais tout de même. Sans doute les deux artistes n’étaient-ils pas assez intégrés au paysage hexagonal, pas assez bleu horizon ou blanc neige éternelle, pas assez aimables avec les gentils protecteurs des arts, que sais-je, mais enfin il faudra bien un jour demander à toute cette bande en petit costume cravate de rendre des comptes.
R.H. vivait à Limoges, c’était sans doute trop loin pour faire le voyage.

III – Que pouvais-je choisir qui aurait pu plaire à R.H. sinon cette petite photographie qu’il m’avait offerte.

2 réflexions au sujet de « Ah bon! »

  1. FEMMES QUI FONT SAUTER LES SUSIBLES

    Les escabelles de Cadix,, Les conjugueuses de vie à l’imparfait, Les bourgeoises et les prolétariennes, Les bas bleus qui les déroulent sur leurs cuises, Les femmes de Saint Claude, Les océanes indiennes, Les immobiles, Les pas si fixes, Celle qui s’épilent – ou pas, Celles qui n’ont que le gland de leur lampe dans leur lit, Les alchimistes, Les impatientes et les tenaces, Celles qui attendent leur prince sans rire, Les baldaquines, Les plaques tournantes, Celles qui ne font ça que le samedi soir, Les servantes au grand cœur qui ne sont pas jalouses, Les petites suisses (en boîtes ce six), Les branle-bas, Les terres cuites, Les potiches, Celles qui se forcent la main, Les décoratrices d’intérieur, Les ouvreuses à fermeture Eclair, Celles qui s’agenouillent, Les enfantes de Marie-Madeleine de Commercy, Celles aux appats rances, Les visiteuses du soir, La Grande chandelle du Ku Klux Klan, Lili La Tigresse, Celles qui ont détresses, Les savonnes de Marseille, Les éclusières, Celles qui amidonnent, Les enfants de Puteaux, Les quoi que, Les hôtesses de l’air patibulaire, Les peut-être, Celles qui disent ça sera mieux demain, Les Hérodiade et les Salomé, Les caissières de Prisunic, Les patrie-hottes, Celles par qui sonnent le gland, Les épouses à temps partiel, Celles qui font des vagues dans Vogue, Les enfileuses à l’Anglaise et les lêcheuses de frites, Les pompistes de la British Petroleum, Celles qui se font faire des enfants par derrière, Les incendiaires, Les lavandières, Celles qui donne du fil de fer barbelé à retordre, Les fausses blondes, Les bâilleuses de fond, Celles dont les choses sont en soie, Les qui font des manières, Les formalistes et les délicates, Celles qui embrassent les yeux ouverts, Celles dont le beau cou plait, Les fouilleuses ambidextres, Celles qui comme des canards rient jaune, Les petites mains, Celles qui avalent leur vertu avec le reste, Les gobeuses d’absolu et du reste), Les bourrelières, Les bourrelées, Les bâtisseuses d’ans pires, Les étoiles d’araignées, Les clercs obscures, Celles qui dorment d’un sommeil profond, Les battues en neige,
    Les masseuses perverses, Les Fanny Ardente, Les abstractrices de quintessence, Celles qui sautent sur l’occasion, Les embrocheuses, Les barbe-culs, Les pâtineuses, Les vieilles filles au yeux de porcelaine, Les chiqueuses de tabatières, Les Noires d’ivoire, Les blanches des ben, Catherine de « Mais dis si », Les cantatrices chauves, Les digitales sensitives, Celles qui restent jeunes (nées un 29 février), Les voûtées, Les à varices, Les durs de la feuille, Les veuves du poignet, Celles qui ont des faims de moi difficiles, Les endimanchées de Ville d’Avray, Les ramoneuses savoyardes, Les mâlicieuses, Les couturières embobinneuses, Et toutes celles qui m’embarquent dans leur chemin creux. A bonne entendeuse sale hue.

  2. FEMMES QUI FONT SAUTER LES FUSIBLES

    Les escabelles de Cadix,, Les conjugueuses de vie à l’imparfait, Les bourgeoises et les prolétariennes, Les bas bleus qui les déroulent sur leurs cuises, Les femmes de Saint Claude, Les océanes indiennes, Les immobiles, Les pas si fixes, Celle qui s’épilent – ou pas, Celles qui n’ont que le gland de leur lampe dans leur lit, Les alchimistes, Les impatientes et les tenaces, Celles qui attendent leur prince sans rire, Les baldaquines, Les plaques tournantes, Celles qui ne font ça que le samedi soir, Les servantes au grand cœur qui ne sont pas jalouses, Les petites suisses (en boîtes ce six), Les branle-bas, Les terres cuites, Les potiches, Celles qui se forcent la main, Les décoratrices d’intérieur, Les ouvreuses à fermeture Eclair, Celles qui s’agenouillent, Les enfantes de Marie-Madeleine de Commercy, Celles aux appats rances, Les visiteuses du soir, La Grande chandelle du Ku Klux Klan, Lili La Tigresse, Celles qui ont détresses, Les savonnes de Marseille, Les éclusières, Celles qui amidonnent, Les enfants de Puteaux, Les quoi que, Les hôtesses de l’air patibulaire, Les peut-être, Celles qui disent ça sera mieux demain, Les Hérodiade et les Salomé, Les caissières de Prisunic, Les patrie-hottes, Celles par qui sonnent le gland, Les épouses à temps partiel, Celles qui font des vagues dans Vogue, Les enfileuses à l’Anglaise et les lêcheuses de frites, Les pompistes de la British Petroleum, Celles qui se font faire des enfants par derrière, Les incendiaires, Les lavandières, Celles qui donne du fil de fer barbelé à retordre, Les fausses blondes, Les bâilleuses de fond, Celles dont les choses sont en soie, Les qui font des manières, Les formalistes et les délicates, Celles qui embrassent les yeux ouverts, Celles dont le beau cou plait, Les fouilleuses ambidextres, Celles qui comme des canards rient jaune, Les petites mains, Celles qui avalent leur vertu avec le reste, Les gobeuses d’absolu et du reste), Les bourrelières, Les bourrelées, Les bâtisseuses d’ans pires, Les étoiles d’araignées, Les clercs obscures, Celles qui dorment d’un sommeil profond, Les battues en neige,
    Les masseuses perverses, Les Fanny Ardente, Les abstractrices de quintessence, Celles qui sautent sur l’occasion, Les embrocheuses, Les barbe-culs, Les pâtineuses, Les vieilles filles au yeux de porcelaine, Les chiqueuses de tabatières, Les Noires d’ivoire, Les blanches des ben, Catherine de « Mais dis si », Les cantatrices chauves, Les digitales sensitives, Celles qui restent jeunes (nées un 29 février), Les voûtées, Les à varices, Les durs de la feuille, Les veuves du poignet, Celles qui ont des faims de moi difficiles, Les endimanchées de Ville d’Avray, Les ramoneuses savoyardes, Les mâlicieuses, Les couturières embobinneuses, Et toutes celles qui m’embarquent dans leur chemin creux. A bonne entendeuse sale hue.

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