L’intimité en question

Sylvie 2 blog

C’est bien beau d’intituler « Conversation intime » l’exposition qui ouvrira en juin au musée des beaux-arts de Beauvais, avec trente participants, l’intimité risque d’être un peu bousculée. Je vais encore me faire engueuler par Tenebria qui me reprochera de me fourrer dans d’impossibles situations. Pourtant l’intimité, je la fréquente chaque fois que je rencontre la liberté du modèle. Impossible de faire autrement, pour en saisir les détails la proximité est indispensable.

Autre chose à laquelle je n’ai pas réfléchi c’est cette conversation, quel sens lui donner et qu’est-ce que le public va entendre. A mon avis si c’est vraiment intime ils vont la fermer avant de l’ouvrir l’exposition, je vous en reparlerais en temps voulu.

En attendant le climat est plutôt morose et j’ai quelques occupations. Le château, les coquillages et Casanova. Celui-là je m’en suis débarrassé en disant que j’allais montrer quelques exemples de séduction féminine et personne n’a bronché, j’avais vite compris qu’ils s’en foutent du Vénitien, qu’il n’est qu’un prétexte pour attirer le touriste, ils auraient dû choisir Sade ! Les adeptes des vacances en famille auraient été servis, en voilà un qui aurait pu leur donner des idées pour varier le quotidien. La vie en tôle, le château de La Coste, la jolie belle-sœur, les bonbons à la cantharide et les coups de martinet sur les fesses de Rose Keller et j’en oublie.

Les coquillages sont plutôt plaisants, je les rencontre souvent et mes amies les aiment beaucoup, il faut dire que comme ornements il y a pire, le fait que les artistes y font naître Vénus ne doit pas être étranger à l’affaire. Dans le château ce qui me gène c’est les présences des collègues, je m’y serais bien vu tout seul pour offrir les menstrues de la déesse à la châtelaine au cours d’une conversation intime. Ce ne sont pas les idées qui me manquent, ce serait l’oreille pour les accueillir. Alors n’hésitez pas, au premier appel j’accours, après nous aurons tout le temps pour voir ce qui se passera, ou pas.

4 réflexions au sujet de « L’intimité en question »

  1. Quelles oeuvres présentez-vous lors de cette exposition? Des oeuvres récentes?
    Et présentez-vous encore des oeuvres des années 1970, cela m’intéresse beaucoup…

  2. Pas beaucoup, 4 choses n’oubliez pas que c’est une exposition de groupe. Non il n’y aura pas d’oeuvres des années 70 que j’aime certes beaucoup, mais aujourd’hui j’essaye de donner un peu d’ampleur à « la liberté du modèle. Vous pouvez en regarder des exemples sur http://www.hapax-magazine.fr et on peut en discuter.
    paularmand.gette@free.fr

  3. -> Je regarde vos travaux des années 70 (les études de plages + les films) et je les « lis » comme des natures mortes [sensualité, fugacité, intimité & méditation]= des termes qui reviendrons en force dans vos derniers travaux sur le modèle.

    ps: Merci beaucoup pour le lien internet

  4. Ces oeuvres avaient pour titre général « Contributions à l’étude des lieux restreints » et celle d’aujourd’hui dénommées « La liberté du modèle » en son la suite. Il s’agit toujours de rapprochement en un mot d’intimité!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *