Avec « la crise », ils me font bien rigoler, toute ma vie n’a été qu’une crise !

Lund - 1967 blog

De gauche à droite : Paul Armand Gette – Ben Vautier – George Brecht, Lund 1967

Nous assistons à un formatage des activités humaines qui n’épargne même pas les arts qui pourtant ont montré précédemment leur capacité à ne pas se plier facilement aux injonctions des états.

Le renforcement des institutions, la toute puissance de la collusion de celles-ci avec le marché auxquels il faut ajouter les très efficaces entreprises d’abrutissement collectif  diligentées par les gouvernements font que les marges de manœuvre des dirigeants de tous bords s’élargissent considérablement.

Hélas, je ne pense pas que les circonstances qui ont causées la disparition des grands reptiles secondaires soient pour demain. Toute fois je trouve très amusant que les cendres d’un petit volcan Islandais clouent au sol une partie du trafic aérien et affolent les organisateurs de voyages. Si trois ou quatre mignons cratères se réveillaient en même temps, la débâcle s’accentuerait et la situation deviendrait alors vraiment comique. J’ai toujours eu un goût prononcé pour les plaisantes catastrophes c’est vous dire si quelques effondrements spectaculaires seraient bien accueillis.

Ces vœux étant formulés bien que nous soyons en dehors de la période ou hypocritement nous souhaitons longue vie à nombre de ceux dont nous espérons la rapide disparition et dans l’attente des symptômes annonçant la prochaine pandémie qui à défaut de supprimer la moitié de la population vieillissante enrichiraient quelques industriels avisés, je vous souhaite bien sincèrement une bonne journée !

Petit complément

Relecture de  Ada, sans doute le plus beau livre de Nabokov.

Je n’ai pas de grands projets, pas d’ateliers extra muros qui torchent mes rêves picturaux, d’ailleurs ils seraient en chômage car je n’en ai pas.

Bernard Heidsieck après avoir lu « Ma propension aux débordements » me disait que j’aurais dû intituler mon livre « Mémoires d’un moraliste », je vais y penser pour un prochain ouvrage.

La correctrice des éditions Thalia (diffusion Gallimard !) à qui j’ai interdit de tripatouiller un de mes textes, va le publier en mentionnant que j’ai refusé d’être corrigé (sic).

Le 24 mai, j’ai discuté longtemps avec Camille Pène qui prépare sa participation à un colloque. Elle y traitera des Menstrues de la déesse et de la miction d’Artémis. Merci Camille.

Appel à une Etrusque en vadrouille : – Reviens veux-tu… (air connu)

2 réflexions au sujet de « Avec « la crise », ils me font bien rigoler, toute ma vie n’a été qu’une crise ! »

  1. Bonjour Paul Armand,
    je me disais justement quoi lire, en plus du blog de Mélenchon, alors je vais découvrir Ada que je ne connais pas.
    Il y a Chomsky&cie aux métallos dimanche..vous dirait pas de venir? il faut appeler pour réserver
    bises et à bientôt
    frfrfr

  2. J’aime
    Ada (ou l’ardeur) est plus que le meilleur livre de Nabokov
    Et cette photo est superbement d’aujourd’hui !
    Vive la crise !
    Encore !!!!!

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