Monsieur m’appelle, Monsieur se sent un peu seul ?
Je n’étais pas bien loin et si tu t’occupais moins de tes conneries tu aurais plus de temps à me consacrer. Bon, mais si tu me réclames, je ne vais pas t’engueuler.
Je te vois venir avec ta relecture d’Ada, pourtant tu as raison, alors relit et ne rêve pas trop, c’est dangereux, les autres nuisibles en profiteraient pour te bouffer.
C’est curieux que les casanovistes ne t’aient pas encore viré, ils ne doivent pas savoir lire. Tu as un sacré culot de participer à des manifestations que tu critiques, bien que je te comprenne, on n’est pas obligé de bêler avec les moutons. Tu n’as jamais eu l’échine souple et avec l’âge ça ne va pas s’arranger.
Je lis ton feuilleton « La liberté du modèle », on devrait peut-être les entendre un peu plus tes collaboratrices. Je sais que tu les sollicites et que beaucoup d’envoient promener, elles pensent que les images suffisent, qu’elles disent assez bien à quoi elles pensent, insiste quand même un peu, j’ai bien aimé ce que Lydie avait récolté lors des entretiens, cette notion de plaisir donné. Personne n’a parlé de travail, c’est là où ce que vous faites se différencie des poses d’atelier. N’en profite pas pour t’endormir sur les baies du laurier souviens-toi du baccalauréat que tu offrais à Odile quand tu traînais à Thessaloniki (www.paularmandgette.com chapitre X 04.10.2007).
Tu vois je me glisse dans tes jeux, non pas de mains (quoique !), mais de mots, comme ça nous serons au moins deux à en rire. Deux ce n’est pas beaucoup, tu les effarouches, ils se méfient, plus de ce que tu montres que de ce que tu es, ils ne savent plus sur quel pied danser et avec les soucis qu’ils ont ils n’ont plus de temps à t’accorder.
Finalement, je crois que tu t’en fous, avec tes histoires de lisières (de notion d’écotone comme tu dis !) on ne sait jamais où tu vas apparaître. Ils ont cru, un moment, qu’avec « la nature » ils allaient enfin pouvoir te localiser, jusqu’au moment où tu as déclaré qu’elle ne t’intéressait pas du tout.
Quand tu es tombé amoureux d’Alice, tu la voyais partout. Avec toi elle devient multiple, tu attends qu’elle ou une autre grandisse et tu lui demandes si tu peux la toucher, le plus fort c’est qu’elle te répond « oui ».
Comment veux-tu que je m’en sorte avec toi pour écrire l’histoire de l’art ?
– Continue et regarde ce que Godeleine nous fait !