Dans ma chronique « Avec la crise, ils me font bien rigoler… », je vous montrais P.A. – Ben – Brecht à Lund en 1967 interprétant une pièce de Maciunas « In memoriam to Olivetti ». Il ne s’agit pas de se réclamer d’une quelconque antériorité, mais en ce temps tout le monde s’en foutait en France de la Poésie sonore (Bernard Heidsieck), de l’Art Total (Ben) et de la Cédille qui sourit (George Brecht et Robert Filliou) alors nous sommes allés en Suède, Eje Högestätt nous y invitait.
Avant de passer à autre chose, je voudrais vous montrez encore deux images.
1 – George dans le train nous emmenant à Copenhague
2 – George sur la place devant Lunds Konsthall
Ceci fait, j’attends quelques surprises agréables, c’est-à-dire que je suis disponible pour les accueillir, sans être bien certain de les voir arriver. Au cas où, je vais ouvrir l’œil et si vous m’aidez un peu dans ce domaine, je vous en serais très reconnaissant, alors faites un effort pour ne pas me décevoir.
Alors que ce passe-t-il ?
Eh bien on pourrait dire pas grand-chose à part que l’art poussé par quelques « commissaires » qui ont épuisé depuis longtemps leur stock de neurones, rejoint la cohorte des marchandises. Ce déplacement de sa situation en modifie la perception plus que la nature, certes une partie des artistes cède alors qu’une autre regimbe à entrer dans le jeu. Les politiques poussent à la roue, le spectacle étant le moyen qu’ils ont choisi pour pérenniser leur existence, d’où depuis quelques décennies l’abondance des manifestations estivales qui procureront une distraction supplémentaire aux flots des touristes sous couvert d’une culture tombée entre les mains de ceux qui vont la farder pour attirer le chaland tout en fermant les centres d’art (Kerguelen et Fontenay-le-Comte) et en censurant les expositions (Amiens).
La réflexion pourrait passer dans un premier temps par l’étude et la révélation du mécanisme de ces coups qui sont mis en place à grand renfort de publicité mais dont les dessous restent ignorés de l’ensemble du public. Ensuite viendrait le temps d’imaginer autre chose que ces solutions simplistes qui n’ont pour but que de faire augmenter le nombre des visiteurs, quitte à y introduire les enfants des écoles qui y viennent pour crayonner pendant une heure devant n’importe quoi.
L’été approche et même s’il s’annonce pourri par de sinistres guignols, les vacanciers auront droit à leur lot d’attractions et l’occasion d’arrondir les fin de mois du bistrot du coin en sirotant le soda qui leur procurera l’énergie de se traîner jusqu’au prochain.
Thank you very much for that glorious article
Si un jour qq à envi du livre original je l ai c est ma plus belle pièce fluxux