Ah, ça ira…

Encore une fois, ils s’en prennent (les abrutis de l’Université de St Etienne) à ma chère Lydie, ils n’en veulent pas de sa thèse pour la publier. Ah, je lui avait bien dit que choisir avec tant d’obstination un sujet pareil (l’ensemble de mes « perturbations ») allait les chatouiller au mauvais endroit eux qui sont des abrutis sérieux bien décidés à le rester.

On ne rigole pas avec ces choses là, photographier les petites filles, toucher le modèle en lui demandant la permission puis procéder, parfois, à sa toilette intime, installer des 0m. sur le Mont Ventoux et sur le Mont de Vénus, en voilà des manières pas catholiques qui ne plaisent à personne. Même quand je les entretiens des Effets de la mécanique des fluides, ils ont les commissures gelées, il faut dire que j’ai le chic pour agacer, tout petit déjà, je me penchais sur les fleurs et l’entre-jambes de mes petites amies, ce qui prouve que j’avais un grand sens de la continuité et un amour inconsidéré d’une logique que j’irais, plus tard, chercher du côté de Lewis Carroll. Ce sont des idées pas correctes de lire Alice ou se balader de l’autre côté du miroir, comme le disait si bien Brion Gysin Mirror error, donc au trou saloperie d’artiste. On comprend enfin où il voulait en venir avec ses contributions à l’étude des lieux restreints !

C’est pas tout ça, mais après demain il faut que j’aille à Marseille où Juliette m’attend et la semaine prochaine, j’irais dans l’étroite vallée du Bès où je rencontrerai Emma, les « cheveux de Vénus » et les « splendeurs de la nuit », c’est dire si j’ai encore un peu de quoi m’occuper pour passer mon temps de la plus agréable des façons. Ah, ça ira…

3 réflexions au sujet de « Ah, ça ira… »

  1. Bonjour Paul, j’espère que vous ne m’en voudrez pas de commencer directement par vous appeler par votre prénom et de ne pas vous donner du « Monsieur ». J’ai découvert votre travail il y a de cela quelques mois grâce à mon professeur Enna Chaton, également votre modèle je crois, qui vous a cité comme référence quand il est devenu évident que nous avions certains thèmes en commun. Même si je ne souhaite évidemment pas établir de comparaison entre vous, artiste certifié, et moi, qui ne suis encore qu’à peine étudiante, bientôt prête à tenter quelques concours pour entrer dans une école d’art. Enna voulait tout d’abord que je vous écrive pour voud faire envisager d’être a mon tour votre modèle, mais je crains d’être bien trop pudique et timide pour réclamer une telle importance. En réalité je vous écris en espérant une réponse peut etre prémice d’une correspondance… Je suis sans pouvoir me déclarer photographe une passionnée de ce médit et vos photos m’ont beaucoup parlé. Particulièrement les séries en rapport avec les menstrues féminines, car ce thème m’est très cher et votre façon de l’aborder m’a donné l’étrange sentiment que… Cela aurait pu etre des photos que j’aurais prises… Vous savez ce sentiment de déjà vu qui provoque une résonance toute particulière. J’aimerais tellement pouvoir en parler avec vous. Alors je poste ici quelque peu au hasard ces lignes que je l’espère vous lirez. Dans l’attente fébrile d’une réponse, je n’ose cependant pas vous laisser l’adresse des sites où je dépose mes propres images…
    A très bientôt je l’espère. Et je vous remercie déjà de m’avoir lue.

    Maël, 19 ans, aux Beaux-Arts de Sète

  2. Je trouve le commentaire tres touchant. « mais je crains d’être bien trop pudique et timide pour réclamer une telle importance ».. Maël, je crois que vous êtes parfaite!

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