Nouvelle Présentation !

On pouvait s’attendre au pire et on a eu le pire.

Le musée national d’art moderne propose un nouveau déploiement de ses collections  des années 1960 à nos jours, la consternation passée, surgissent les questions et les réflexions.

L’accrochage est un chef d’œuvre de neutralisation qui offre une vision clinique et glacée du choix proposé qui n’est nullement représentatif du temps embrassé à moins que la politique d’achat soit consternante de débilité.

Quand va-t-on se décider à demander des comptes aux responsables de l’institution?

Est-ce pour nous halluciner que le carton d’invitation s’orne d’une Amanita muscaria (L.-Fr.). Si c’est le cas, c’est réussi, nous le sommes. Elle ne doit pas être contente la belle Amanite qui fait tourner les têtes. Strinberg l’avait mieux traité ! A mon tour j’ai  essayé d’en dessiner une… pourtant sans en avoir consommé. Ah, l’art n’a pas fini de nous jouer des tours !

Reprenons si vous le voulez bien.

Les gattes sauce du grand musée pompom, on peut dire qu’ils nous la mitonnent tartignole la mauvaise tambouille, eux les spécialistes de la magouille. Ils mangent à toutes les poubelles, ils ne sont pas dégoutés les nécrophores de l’art. Ils jouent, et plutôt mal, les « pom pom boys », dans la sinistre mascarade, entre leurs doigts gourds elle tourne de travers la baguette qui n’a rien de magique. C’est le glin glin qui les attirent et c’est nous qui les payons. Ma parole tout le monde est devenue autiste.