Souvenir

C’est la coutume, difficile d’y échapper, on les reçoit comme des claques les vœux, enfin pas tous, certains sont comme des baisers, ils vous consolent de la noirceur des jours ou du triste spectacle que ne manquent jamais de nous offrir les politiques à cette occasion. Ils nous veulent tellement de bien, qu’ils sont prêts à tout pour entendre ce qu’ils appellent « nos voix » !

Bon ce n’est pas de cela que je voulais vous entretenir, mais de quelques souvenirs en attendant ce qui ne manquera pas de venir comme je l’espère et le premier qui arrive est celui d’un séjour à Wien (1990) où j’étais si heureux de montrer dans cette ville « le toucher du modèle et le volcanisme des passions » avec en complément cette promenade au bord du Danube pour y ramasser les galets qui allaient, ensuite, se retrouver « ornements » sur le pubis de Sophie, ce qui était bien autre chose que de vous susurrer « Le beau Danube bleu » qui aurait été de circonstance. Bon, j’étais près d’Egon, avec toutefois moins d’inquiétude, bien qu’elle allait me rejoindre à Helsinki, je ne sais pas pourquoi. Elle était là, assez légère toute fois, peut-être causée par l’irascibilité d’un petit groupe d’élèves de l’école des Beaux-Arts dont j’avais croisé l’une d’elles à Paris. Elle me trouvait très vulgaire dans mes intérêts et tentait pour cela d’exciter ses copines sans grand résultat d’ailleurs. Elles n’étaient pas insensibles à l’invitation que je leur fis de me répondre en se joignant à moi dans l’exposition que je préparais.

J’en éprouve moins, de l’inquiétude, pour ce qui m’attend dans les jours à venir. Montrer, chez Mathilde, qui fut mon modèle, quelques « images » est plutôt plaisant et voir paraître un livre (Liberté nous voilà, mais toi tu as foutu le camp) que les lourdes réflexions d’un l’éditeur m’avaient contraint de lui retirer ne peut que me réjouir. Je viens d’en relire le texte et je le trouve être un des meilleurs que j’ai écrit (vlan !). Je suis particulièrement heureux de me complimenter avant les autres, même si je suis bien conscient de ma naïveté car il devrait plutôt augmenter le nombre de mes détracteurs que celui de mes amis.

J’exagère (un peu) puisque je vais pouvoir « exhiber » (un peu), grâce à ces amis, ce que j’ai envie de vous montrer. Je sais, c’est une manière assez culotée de vous présenter les choses, donc excusez-moi si vous êtes de bonne humeur, comme il sied de l’être au début d’une nouvelle année !

Ah, il faut que je vous offre quelque chose, j’allais oublier. Alors allons-y, un souvenir de vacances, c’était l’été et je l’avais trouvé en allant déjeuner chez des amis. C’est curieux, il me rappelait quelque chose, c’est vrai aussi que je l’ai un peu arrangé!

Une réflexion sur « Souvenir »

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