1 – Malgré des invitations et des affiches d’une grande laideur et d’une illisibilité totale. Malgré une mise en « décors » particulièrement nulle et débile, les intentions de départ étaient bonnes. Alors allez y quand même à la galerie des Gobelins et à Beauvais, les œuvres des artistes vous y attendent.
2 – On nous dit qu’il y a du rouge dans le drapeau français. Enfin n’exagérons rien, un tiers ce n’est pas énorme !
3 – C’est quand même curieux que tout d’un coup ils aient tous envie de s’occuper de notre sort. Ils veulent nous rendre heureux à condition qu’ils aient la place. Elle doit être bonne pour qu’ils dépensent une telle énergie. S’ils pouvaient crever d’épuisement, ce serait une bonne affaire pour nous et les pompes funèbres, enfin du travail pour quelques chômeurs. Non, non pas pour moi, je ne demande rien, surtout pas du travail, rien du tout vous dis-je, juste continuer de faire l’artiste pour faire rigoler les gens.
4 – Tenebria est revenue et m’engueule.
Je ne peux pas partir une semaine sans que tu te mettes à faire des conneries. Monsieur écrit sur son blog à propos de trois filles en slip au musée d’Orsay, il parle du 1/3 de rouge dans le drapeau des français. Il le trouve minable ce tiers, mais tel que je connais l’oiseau, il ne serait pas plus satisfait si les trois tiers étaient de la même couleur, il n’aime pas les monochromes. Noir à la rigueur, en Chantilly peut-être, avec lui, allez savoir. Il touche un dessin de Rodin alors que c’est défendu, la suite n’est pas mieux, pire à mon avis.
Qu’est-ce qu’il fout avec son lichen des rennes (Cladonia sp.), quand il m’en a parlé, je n’ai rien compris, je maîtrise mal sa langue à la con, en raison de la place qu’il lui avait donnée je pensais que ce lichen était celui des reines, qu’elles l’utilisaient en tant que parure, et bien pas du tout c’est celui que les rennes bouffent. D’autre part, tu nous allèches avec les galets du Danube (bleu certainement, le Danube pas les galets !) et tu nous colles ta branchette avec ton lichen. Tu n’as rien inventé, c’est Laurence qui s’en mettait entre les jambes pour te montrer comment elle voyait Artémis. Je veux le Danube, tu as compris !
5 – Oui Madame. Tu veux le Danube, tu veux le Danube, ma parole tu fais un caprice. Moi, je ne l’ai pas foutu dans une boîte ton Danube. Si tu me réclamais l’Arno (en tant qu’Etrusque), je comprendrais, mais ce machin à moitié sec je ne vois pas. Si tu y tiens absolument, je dois encore les avoir les fameux galets et je pourrais bien te les installer où tu veux. Si je t’en mettais un sur le nombril, il deviendrait le centre de mon monde, ma chère Ada.
6 – C’est vrai Paulo ?
7 – Oui !
En attendant ton fleuve, regarde 13 galets ramassés à Wien installés sur le pubis de Sophie qui devient alors « La Nymphe du Danube », avoue qu’il y a là une économie de moyens tout à fait remarquable et contrairement à ce que font les prestidigitateurs, tu n’es pas abusée. Tu aurais pu me coudre les poches sans que le résultat change.
En pleine forme.