Le rêve du 17 juin!

Le rêve du 17 juin !
Pour écrire sur l’art les journaux choisissent soigneusement les plus nuls, ceux qui ont le talent d’en dire le moins possible et surtout de ne pas faire les vagues qui pourraient réveiller un peu le lecteur. Les autres, celles et ceux qui ne considèrent pas l’art comme un soporifique, sont tenus soigneusement à l’écart. Vive les universitaires un peu chics qui brassent les phrases les plus anodines que l’on puisse imaginer ou les « critiques » paresseux et de préférence incultes à qui la presse quotidienne va confier quelques chétives colonnes pour ne pas déranger le peu de lecteurs qui lui restent. Qu’il existe des artistes qui n’ont pas l’intention de manger dans la main des institutions pourrait déranger sans doute !

Tenebria – Ça y est, ça te reprend, il y avait longtemps que tu n’avais pas râlé. Je te croyais bien occupé avec tes expositions, mais tu trouves encore le temps de te faire quelques amis supplémentaires. Bravo, continue, tu seras bientôt sur un ilot perdu sur un océan d’indifférence, on ira te voir à la rame ou on n’ira pas. Bon enfin, je serais encore une fois victime de mon devoir et je t’accompagnerais pour avoir le plaisir de t’entendre, non pas me dire des choses agréables, mais grogner après des cons dont tu ne devrais même pas connaître l’existence.

Ah, mon enfant, ma sœur, je songe déjà à la douceur d’aller vivre ensemble sur cet ilot de rêve, je vais vite râler encore un peu pour atteindre enfin ce paradis.

Une réflexion sur « Le rêve du 17 juin! »

  1. ..ils sont nombreux à manger dans la main de nos « maîtres »et souvent à genoux ainsi ils peuvent en même temps prier pour avoir les miettes…
    Oh! tiens Paulo moi aussi je me lâche en ce jour des pivoines !! je veux bien vous rejoindre sur votre île.

    Vulpes

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