Non ce n’est pas ce que tu penses, mauvais esprit.
J’ai bien vu tes incursions dans la porcelaine cet été, dont l’une au moins était un peu éléphantesque, d’une part tu la cassais et d’autre part tu serrais dans ta main les petits boudins qu’Amandine te préparait pour faire ce qu’après cuisson tu appelas un poing… c’est tout !
Moi je veux bien, mais ce n’était pas un poing mais l’intérieur du tien, enfin passons, l’art n’est pas coutumier de la précision et après de grandes recherches, j’ai compris que tu jouais avec les mots alors que j’avais primordialement crue que tu avais fait une faute d’orthographe. Tu pourrais penser aux étrangers comme moi qui essayent de comprendre ce que tu racontes.
C’est bien joli de le mettre (ton poing) dans une petite boîte avec une étiquette et de le monogrammer P.A.G. suivi de trois points en triangle. Moi qui te connais bien, je te vois venir avec tes trois points, tu as dû penser à quelque Mont de Vénus !
Tu as de la chance que je sois là pour éclairer les foules, mais reconnais que tu pourrais me faciliter la tâche en m’informant de tes intentions au lieu de me laisser me battre avec ta langue. Ciel que viens-je d’écrire et que vont penser nos lectrices(teurs), c’est avec le français que je me bats, ta langue à l’occasion je m’en accommode assez bien.
Je me souviens, que le 8 février 2009, tu nous avais déjà montré ton poing sur ton blog, tu avances dans ton étude morphologique, aujourd’hui c’est l‘empreinte de l’intérieur de ta main que tu offres comme objet de contemplation. Merci mon cher Paulo !
Pour parler d’autre chose, j’ai lu le livre que Lydie te consacre, on peut dire que tu es née coiffé, je ne comprends pas très bien ce que cela veut dire, car comme tout le monde tu ne devais pas avoir beaucoup de cheveux quand tu es né, mais alors celle-là elle te suit pas à pas avec beaucoup d’attention et de tendresse. Elle a su trouver le ton juste pour parler de tes « débordements ». Après ça, ils vont avoir du mal pour dire des conneries sur ce que tu bricoles et toi aussi tu aurais intérêt à faire gaffe à ce que tu vas écrire, pour ne pas lui faire honte.
10.09.
Avec le temps, je me suis familiarisé avec l’art à force de vivre avec lui. Progressivement, il a occupé mon temps et si je l’ai vu partout, c’est qu’il y était. Je n’ai pas varié dans mes goûts ni dans mes opinions et je continu de dire ce que pense.
… faut m’en mettre un de côté, je viens bientôt.
Amitiés, JJLB
Ca doit être l’automne ou la paresse (me suis fait expédier le mien par la poste), je viens seulement de capter le poing de côté. Félicitations.