D’une fleur à l’autre


Paulo tu exagères avec tes touchers de fleurs qui ne trompent personne, pour reprendre ton expression, ils sont ob-scènes. Je comprends bien tes intentions et je t’imagine en train de rigoler de la tête que feront tes lecteurs en ouvrant ton blog, tes lectrices elles vont encore une fois te pardonner, enfin peut-être pas toutes. Un de ces quatre, je vais faire comme Lydie qui parle avec tes modèles, moi je parlerais avec tes lectrices pour savoir ce qu’elles pensent de toi. Tu as de la chance que les fleurs n’aient pas de mains, ça t’évite de recevoir les claques que tu mérites.

A cause de toi je m’emporte et raconte n’importe quoi alors que je dois penser à mon métier de critique qui est d’éclairer les pauvres gens pour qu’ils apprécient enfin tes vilains gestes à leur juste valeur. Toute fois je me vois mal intituler mon texte « Le toucher de la fleur », qui osera me publier avec un pareil titre ?

Elle a de la chance Lydie, et toi aussi, d’avoir trouvé un éditeur qui a de l’humour. Imprimer sur la couverture de son livre « L’ouverture philosophique » sous ton image représentant Marie-Laure entrouvrant la porte des toilettes du Magasin à Grenoble (voir ton blog du 19.06 de cette année), avoue qu’il fallait le faire, tu ne pouvais pas espérer mieux, la philosophie et les toilettes enfin réunies, je ne sais pas ce que Merleau-Ponty que tu aimes bien en aurait pensé, mais je vois s’ouvrir un espace totalement inexploré, bien que tu t’y sois engouffré déjà depuis longtemps. 1986 je crois, bien qu’à cette époque, ce n’était pas la philosophie que tu enfilais dans les toilettes. Hou, tout d’un coup, je ne suis plus certaine de mon français, enfiler n’est peut-être pas le verbe qui convient, de toute façon il ne s’agissait pas de philosophie, mais d’art. Remarque « qu’enfiler l’art dans les toilettes » ne me semble pas beaucoup plus satisfaisant.

Tu vois comme c’est difficile de disserter sur ce que tu fais. On commence avec les fleurs et on se retrouve dans les toilettes, ce qui est assez logique. Enfin pour moi qui te connais bien, car si mes souvenirs sont exacts tu y avais installé ta fleur en plastique dans les toilettes du 3ème étage du Beaubourg, tu sais, la belle que tu tripotes volontiers et que tu trimbales partout !

Une réflexion sur « D’une fleur à l’autre »

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