Je l’avais bien dit, qu’ils nous bourraient la caisse et pas seulement avec la liberté. On peut choisir entre les conneries des religions ou celles des états, avouez qu’il n’y a pas de quoi sauter au plafond, ce qui est dangereux pour la tête.
Chaque année, quand elle commence à tirer à sa fin, je m’interroge pour savoir si je vais encore une fois souhaiter la prochaine « bonne » à mes amis parce que bonne c’est un peu à tout faire et que tout faire c’est un peu beaucoup.
Moi, j’aimerais mieux ne rien foutre du tout, me la couler tranquille les mains dans la confiture même si alors on en fout partout et que les pékins amateurs d’art ne trouvent pas toujours ça très artistique. Ils ont tort car c’est un beau sujet qui procure, au moins à ceux qui le traitent, de bien grandes satisfactions. C’est alors que se pose le problème de l’initiation au regard débarrassé des a priori de l’éducation si vous voulez étendre le sujet jusqu’à la pédagogie, mais méfiez-vous !
C’est peu couteux en tant que pratique, un pot suffit pour une prestation d’une bonne heure et si on n’est pas trop gourmand on peut pousser facilement jusqu’à deux. Il ne faut pas oublier de pérenniser la cérémonie en prenant quelques photographies, si possible en ne barbouillant pas l’objectif avec la confiture. En étant attentif et en prenant quelques précautions, on y arrive aisément, quoique un doigt un peu poisseux qui s’égare puisse avoir son charme, la question étant de savoir où. En cas d’inquiétude on peut toujours demander, on obtient parfois des réponses surprenantes qui permettent d’enrichir considérablement la diversité des situations.
Je conseille vivement la framboise comme confiture, éviter la gelée qui tremble un peu trop et ne facilite pas l’amplitude des gestes qui de toute façon devront être délicats bien qu’empreints d’une détermination certaine. Observez votre partenaire avec attention, ses réactions seront pour vous de précieuses indications qui vous aideront à conduire mutuellement cette aventure à bon port.
ah vous avez toujours le don de me mettre de bonne humeur.. pardon de joyeuse humeur.. au milieu du travail, cette fois encore à Bruxelles, avec les gars du lait en colère devant, le cordon de casqués devant, et la Cûlltûrre. Avez-vous vu le film de Marie Monique Robin, les moissons du futur ? c’est bien de le faire voir, il est sur internet, facile ! on fait les confitures encore après.. cet été j’en ai fait, aux abricots avec les amendes des noyaux des abricots que j’ai extraites une à une de tous les abricots et du bon sucre brun, elle est délicieuse faut que je vous en emmène.
votre message là c’est la bise du soir pour quand on est un peu perdu et un peu loin
mais tout près quand même
Suite à une demande de retrait (censure ?) de l’image qui accompagnait cette note, je la remplace par celle-ci qui est aussi une réponse et je propose un nouveau titre : Le vent tourne, bien conscient de la gravité de ce genre de chose. Nolens Volens !