TL – je ne fais que ça, mais je n’ai pas très bien compris ce que tu allais faire à Mâcon le 28 juin, tu participes à une exposition, ils n’avaient pas besoin de toi.
PA – Mais si, j’avais à arranger un peu ce qu’ils voulaient montrer
TL – Et vous avez ressorti cette œuvre au noir qu’est La preuve par 9
PA – C’est bien ça, et tu peux chanter 1 2 3 je m’en vais au bois avec la premier rang…
TL – Ne te moque pas de moi, j’essaye de comprendre, d’autant plus que le noir t’attire à nouveau.
PA – Disons que c’est une permanence, une marque sur un gène que je n’ai pas besoin de chercher puisqu’elle est là et que je m’en accommode fort bien. Je n’ai pas besoin de faire un effort pour qu’il surgisse et j’avoue qu’il me convient, même si je le rencontre de manière impromptue.
TL – Qu’est ce que tu racontes, sois un peu plus précis avec ta manière impromptue.
PA – Je vais te donner deux exemples de manière impromptue. Le premier remonte à quelques années et concerne ce que j’appelais les Essais de coloriage…
TL – Ah oui, je connais celui de l’aréole d’un sein mais pas des deux parce que ce serait excessif.
PA – Tout juste, mais dans ces Essais de coloriage, il y a l’exception Sophie L. qui me demanda de le faire avec une poudre noire, de ce fais il n’y avait plus de coloriage, le noir n’étant pas une couleur. Plus récemment, produisant quelques images avec Mylène j’eus la surprise de voir qu’elle avait amenée un somptueux fond de robe noir, je n’ai rien dit alors de mon goût pour cette absence de couleur.
TL – C’est une précision qui ne m’éclaire guère, sinon qu’elle montre une fois de plus que tu es partisan du moindre effort !
… Voix descend de la tête lorsque de telles images se frayent un chemin de désir. Certains éléments en sont les acteurs, les captifs, les ravis de la crèche. Ils se placent là, égrainent le temps, le relient. Le caressent parfois. Surgit ce qui peut être ni pensé, ni dit sous le noir
Éloge de l’ombre (à) l’endroit du visible