
Les pétales de rose faisaient pousser des oh et des ah au public, ce qu’il n’aimait pas du tout c’était l’endroit où je les avais mis et encore moins la photocopie. Ça, ce n’était pas artistique du tout, c’était très ordinaire, tout le monde pouvait en faire, alors que la peinture c’est réservée aux peintres, il faut étudier longtemps dans les écoles pour arriver à la ressemblance. J’avais beau expliquer que si Dürer vivait aujourd’hui, il ferait sûrement des photocopies pour les vendre sur les marchés et pas des gravures, ils rigolaient toujours les péquins moqueurs. Je vous l’ai dit, je suis timide, la preuve c’est qu’il m’a fallu 5 ans pour aller un peu plus loin que Lotto. En octobre 1989 j’essayais de disposer harmonieusement des galets du Danube sur le pubis de Sophie et ce n’était qu’une suite de dégringolades jusqu’au moment où elle me conseilla de lui mettre un coussin sous les fesses. Euréka, elle était mon Archimède! Après les galets on essaya les pétales de rose. Ah mes amis, ce fut le début d’une longue aventure et je ne suis pas certain qu’elle soit terminée. Nous ne savons plus combien de fois les pétales tombèrent sur vos nymphes, ni comment ils furent disposés. Je prends une image au hasard pour vous en montrer l’effet. Je vous signale qu’en fonction de la déesse et des roses, les variations sont infinies, je vous conseille d’essayer!
Ma chère déesse je vous fais remarquer que Lorenzo n’avait pas osé enlever votre nuisette pour vous orner l’entre-jambes, il est vrai que votre fils vous pissait dessus, ce que je ne me risquerais jamais à faire.
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