De farce en farce, on risque sa vie !


Voilà que les farces que nous faisions avec Arman dans les années 50 refont surface. Ce coquin n’avait pas résisté à l’envie d’en toucher un mot dans le catalogue de l’exposition « A propos de Nice » en 1977. Heureusement qu’il n’avait pas tout raconté et il ne faut pas compter sur moi pour en dire plus. Bon, soyons sérieux. Nos farces, nous les avons faites dans l’ennui général de la ville de Nice, nous n’y avons convié personne, alors vous voyez bien que ce n’étaient pas des performances et nous avons été les seuls à en rire. Continuer la lecture de De farce en farce, on risque sa vie !

Constatations et bons vœux !

Aux Innocens

Concernant le prospectus, je ne saurais trop vous recommander :
les Napolitaines, les Indiennes suisses et la Siamoise écrue. Le trio
Blondine, Bisonne et Finette ne me semble pas mal non plus. Quand
aux « Jupons et Camisolles de tricot », ils sont de toute façon de saison.

Ce fut l’année des occasions manquées. La Mostra fait comme Venezia, elle s’enfonce dans la vase de la lagune. « Conversations intimes » au Musée des Beaux-Arts de Beauvais passa complètement à côté du sujet. «Casanova forever » fut une manifestation poudre aux yeux bien dans l’esprit du temps, la séduction aurait été un meilleur sujet, peut-être un peu plus difficile à traiter. A l’automne, le MNAM arriva à édulcorer l’œuvre de Nancy Spero, ce qui est un tour de force, par contre l’exposition Arman fit abstraction des querelles familiales et des habituelles  fantaisies chères aux architectes d’intérieur. Une exposition consacrée à Brion Gysin vit le jour à New York, elle sera ensuite reprise à Villeurbanne et ne viendra pas à Paris, merci au MAMVP qui a reçu la presque totalité de l’œuvre en don il y a 25 ans et n’arrive pas à se décider de la faire sortir des réserves. Continuer la lecture de Constatations et bons vœux !

Ne vous retournez pas!

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Après les « levées » de vacances (!) puis l’addenda consacré à Arman et avant de laisser la parole à Tenebria, je vais reprendre la main. La main de qui, voilà bien la question.

L’automne arrive et je déteste cette saison, alors je repense à l’été, au printemps, aux rencontres, on s’extasie de ne rien faire, quand je dis on, je devrais dire je. Alors, je me suis bien amusé avec l’ami Trenet. Sérieusement on a fait comme si. « De toute façon c’était pas intéressant Casanova » (comme le dit si bien Mathilde qui n’a pas l’habitude de mâcher ses mots !). Ce n’était pas la première fois, déjà en 1996 on avait fait un bout de chemin ensemble sur Le passage des fées, à Thiers, au milieu des couteaux. Et je les avais vu, les fées, elles étaient assez délurées, pas très difficiles à approcher, mais par contre d’une folle indépendance. A la fin, je croyais les voir partout, même quand elles n’étaient pas là, c’était naturellement féérique, après tout ce n’était peut-être pas si naturel que ça ! Continuer la lecture de Ne vous retournez pas!

Addenda !

Le MNAM ouvre une importante exposition Arman. J’ai prêté La Courtilière – 1962 uniquement  pour respecter une promesse faite à mon ami.

A cela, j’ajoute (hors institution !) :

Une carte postale que j’ai déjà publiée, il est parfois utile de se répéter

La contribution d’Arman au N°1 de la Revue NEW ETER (Malmö 1969)

Clef de viole – 1969, une petite œuvre (29 x 20,5 cm) à laquelle il attachait une importance particulière.

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« Estivités »

Marie

Voici venu le temps des grands déballages, Arles se paye celui de la photographie, le Rhône n’étant pas loin, si il y foutait tout ce bazar on irait voir à quoi il ressemble après un petit bain sur les bords de la Méditerranée, en quelque sorte avec une pierre deux coups. Ils ont le doigt preste les photographes, la prise de vue en rafale tout frais sortis de l’école, sans erreur on peut dire qu’ils deviennent de plus en plus ennuyeux. Continuer la lecture de « Estivités »