Aurevoir!

TL – Tu n’es pas très actif en ce moment.
PA – Si si, j’attends le printemps, je t’assure que c’est une sacrée occupation Ça demande un effort considérable l’attente.
TL – Par rapport à ce que d’autres font, il ne faut rien exagérer.
PA – Je ferais bien un hommage à Bernard Heidsieck, pas quelque chose de colossale, plutôt d’intime, de simple, dans le genre de ceux que j’ai fait pour Linné, Dodgson, Monet ou Satie. Bernard, je l’ai connu, fréquenté, pratiqué, nous nous sommes accompagnés souvent, nous avons eu parfois les mêmes amis, alors forcement les croisements furent nombreux. D’autant plus nombreux qu’il n’y avait pas foule sur les routes que nous fréquentions, c’était difficile de se rater. On ne refaisait pas le monde, on arrangeait le notre à notre façon, lui la poésie et moi, les galets par exemple ou les Nymphes, parfois mélangeant un peu les deux. Alors ce soir…
Eh bien ce soir on va penser à lui.