Commentaire de Tenebria!

Et voilà que tu remets ça avec la confiture et avec ton modèle, décidément vous y prenez goûts aux distractions sucrées. Les mains ne vous suffisaient pas, il vous a fallu continuer. Bon, c’est votre affaire, dommage que l’autre abruti t’ai foutu à la porte des Beaux Arts de Paris (il y a longtemps c’est vrai et tu avais passé l’âge d’y être), pourtant je te verrais bien enseigner l’art et la manière de mettre les mains dans la confiture, même si te connaissant bien, tu n’enseignerais rien du tout, mais c’est sûr que vous en fourreriez partout, ce qui bien évidemment ne serait pas pour te déplaire. Dans le fond, c’est une chance qu’il t’ait viré. La confiture voyez-vous ça et de framboise en plus, celle qui laisse des taches rouges partout.
Tu m’amuses tout en compliquant ma vie, comment veux-tu que j’arrive à convaincre les autres que tu es artiste, tu te roules dans la confiture avec Martina et il faut alors que je m’occupe de deux artistes à la fois !
C’est trop, c’est un cas de figure inhabituel, si tu n’avais pas touché Pernilla et Sophie en 1983, on n’en serait pas là. Vous saviez bien que c’est défendu, tu aurais pu t’abstenir d’être un acrobate en touchant d’une main et photographiant de l’autre et faire comme tout le monde. C’est quoi, faire comme tout le monde ? Je me trouble, je ne sais plus ce que j’écris, répond moi.

PAG – C’est toucher des deux mains !

Sucré salé !

Je l’avais bien dit, qu’ils nous bourraient la caisse et pas seulement avec la liberté. On peut choisir entre les conneries des religions ou celles des états, avouez qu’il n’y a pas de quoi sauter au plafond, ce qui est dangereux pour la tête.

Chaque année, quand elle commence à tirer à sa fin, je m’interroge pour savoir si je vais encore une fois souhaiter la prochaine « bonne » à mes amis parce que bonne c’est un peu à tout faire et que tout faire c’est un peu beaucoup. Continuer la lecture de Sucré salé !

Il aime bien la confiture !


Chronique de Tenebria Lupa

Ses dessins à la confiture, il les a faits à Limoges en 2007 pour saluer Raoul Hausmann et Laurence qui avait foutu le camp. Personne n’a moufeté, puis l’année dernière Amélie et Noëlle en ont choisi deux pour les montrer avec d’autres, de ses dessins, chez Monsieur Rodin. Il était bien content ayant un faible pour la confiture de fraise et les menstrues de la déesse qui depuis Martine sont associées à cette célébration. Il devait bien y arriver un jour, quand on met les mains dans la confiture, c’est fatal ou normal, j’ai du mal à choisir l’adjectif, alors disons plutôt normal, ça coule de source si je puis dire. Après l’avoir mise en pot, la confiture, dans la vallée du Lot en 2005, il fallait bien qu’il y arrive. A y bien réfléchir, ce ne sont pas des dessins, ce serait plus près de la peinture, des barbouillettes,  encore que pour en être certain l’amateur devrait y aller d’un petit coup de langue, l’amateur ou l’expert qu’un jour on ne manquera pas de consulter et cette pauvre clochette sera bien embêtée. Ah on peut dire qu’il n’a peur de rien le Paulo, quand il ne touche pas le modèle, il invente des trucs pas possibles, la confiture, voyez-vous ça, c’était quoi cette confiture ? Il n’est pas très explicite, moi je crois que c’est plutôt une allusion que de la vraie. C’est peut-être Martine qui lui en avait donné l’idée en se barbouillant l’entre-jambes avec celle de myrtille ou Laurence à moins que ce ne soit Odile à Thessaloniki ou Bénédicte à Sète. C’est difficile de connaître ses sources, la critique a mal fait son travail, maintenant on est obligé de croire ce qu’il nous raconte et avec lui on n’est jamais sûr de rien. Il reste sérieux en racontant n’importe quoi, il faut faire attention, il n’averti pas et on se retrouve avec des dessins à la confiture (?) sur les murs d’un musée. Si on ne lit pas le cartel on passe à côté, enfin à côté c’est beaucoup dire, ce serait plutôt devant, on ne peut pas faire autrement quand ils sont accrochés au mur. Il faut quand même faire attention à ce que l’on écrit, passer à côté, je ne vois pas très bien comment on y arriverait, il faudrait qu’ils soient suspendus dans l’espace de la pièce les dessins et de toute façon on ne passerait pas « à côté » mais sur le côté. C’est comme les titres, il les change suivant les circonstances. Chez Rodin, ce n’était plus seulement « dessin à la confiture » il y avait ajouté « pour une Nymphe » sans nous dire laquelle. D’où elle sortait celle là, mystère et boules de gomme, je lui ai posé la question, il ne m’a pas répondu et moi qui consacre tout mon temps à ses débordements, j’ai l’air de quoi ? Lundi dernier, c’est avec Martina qu’il a mis les mains dans la confiture.

Il est contre les explications, son truc ce serait plutôt la poésie bien qu’il n’en écrive pas, il voit poétiquement les êtres et les choses, avec les amis ça va, les autres, ils ne voient pas très bien où il veut en venir.

Le cadeau à la confiture

Il y a quelques semaines, j’ai reçu un cadeau (d’Olga) qui m’a beaucoup étonné. Pas immédiatement, car la boîte qui le contenait méritait attention et le parcours des images qui la décoraient proposait une promenade où fleurs, papillons et oiseaux vous accompagnaient d’une bien charmante et cubique façon. L’ouverture du cube fut difficile et j’arrivais enfin au contenu, guirlande de roses, mignon pot de confiture et message rédigé d’une encre, à moins que ce soit un crayon, d’un tendre vert me disant que « cette chose rose » était pour moi. Continuer la lecture de Le cadeau à la confiture