… je serais tenté de te répondre « photographier la liberté », mais dans la plupart des cas, elle à l’air con sur nos places publiques et si j’allais traîner à Bordeaux, ils vont me foutre en taule. Je ne sais pas ce qui les agite dans ce coin, la bêtise sans doute mais aussi un goût prononcé pour la nuisance, ils sont à l’art ce que les doryphores sont à la pomme de terre.
Les petites filles modèles sont toujours au centre de mes affections et de mes attentions, elles ont grandi sans que je les perde de vue. Nous conservons un écart entre nous, c’est sans doute ça qui les intéresse maintenant, tu devrais les interroger comme l’a fait Lydie avec quelques-unes, on verrait quelles sont les réponses aujourd’hui.
Evolution ou pérennité ?
Ma fois, je n’en sais rien, tu devrais t’en occuper. Si tu le voulais, je te donnerais des adresses pour que tu tentes ta chance sans que je sois certain qu’elles acceptent de te répondre. C’est là où la critique se plante, tant qu’elle parle de ce qui est sur les murs, elle peut toujours essayer de deviner l’intimité de l’art sans pour autant y arriver souvent, jamais peut-être. Ce doit être le mur sur lequel elle bute sans arrêt. Elle ne donne alors que des opinions auxquelles on peut se rallier pour s’éviter l’effort de penser. Elle nous conforterait dans nos tentatives maladroites de lecture de l’art. On pourrait dire, je dois avoir raison, elle (il) pense comme moi, elle (il) a ressenti la même chose que moi. A part un sentiment de voisinage on ne sera pas plus avancé parce que l’art n’avance pas, il est le tournesol de l’époque.
C’est la chaleur qui t’inspire ? Continuer la lecture de Si tu veux tout savoir…