Voilà la fée !


Je vais y aller dans la charmante vallée où habite une fée très triste. Je n’aurais pas beaucoup de temps pour la consoler mais je lui apporterai un petit mouchoir pour sécher ses larmes. Je pense aussi que de voir un artiste s’intéresser aux fées va la distraire et lui faire oublier les misères causées par les habitants du coin il y a bien longtemps. Peut-être qu’aujourd’hui les gens ne croient plus aux fées, ils se contentent d’en parler et encore pas beaucoup, elles ne sont pas actuelles disent-ils, et pourtant elles surgissent parfois à moitié nues, splendides dans la colère qui les habite, pour le moment moins violentes que celle de la vallée qui jetait des rochers sur les voyageurs. Pourtant faites attention à vous, ne les exaspérez pas, trois tonnes de rochers sur le coin de la gueule ne vous laissent pas beaucoup de chance de pouvoir l’ouvrir encore. Le réveil des fées pourrait bien sonner votre glas ! Continuer la lecture de Voilà la fée !

Sur la plage


Quand en 1972 tu publies ton Approche descriptive d’une plage, je n’étais pas née, je ne peux donc que me référer à ce que tu en dis, ce qui est loin d’être la meilleure solution pour une historienne de l’art. Il m’avait semblé que tu apportais en ce temps une rigueur toute scientifique à tes recherches bien que ta description soit en certains domaines fort limitée. Ensuite tu y amenas des petites filles (Lotta et Bim, Agneta puis Christelle) dans le but disais-tu de perturber la vision que le public pouvait avoir de ton approche qui pourtant l’était déjà suffisamment. Je pensais alors pouvoir clore ce chapitre et voilà que cette Mya arenaria L. qui figurait dans une de tes listes, refait surface, elle qui m’as-tu dit vit profondément enfoncée dans le sable, à mon avis elle aurait mieux fait d’y rester. Continuer la lecture de Sur la plage