Echange un peu vif !


J’avais à peu près compris ce que tu racontais avec tes coquillages, ta danseuse et le reste, mais il a fallu que tu balances « les chaussures de Cendrillon » à la fin de ton texte. Qu’est-ce qu’elle vient faire celle-là sur la plage ?

Je ne sais pas, elle avait quitté ses chaussures pour entrer dans l’eau, alors elles m’ont fait penser  à l’autre dont je m’entretenais à Alès avec Didier Trenet en 2010. Je doute que mes explications te satisfassent mais ces petits souliers roses comme abandonnés sur le sable évoquaient une Cucendron échappée à sa marâtre et rafraîchissant ses pauvres pieds dans l’eau glacée de la mer scandinave. Que veux-tu que je te dise, je ne suis pas responsable de ce que le bord de mer peut offrir aux promeneurs. J’avais l’intention de t’entretenir de tout autre chose si tu ne m’avais pas troublé avec ta question, tu sais que je déteste l’automne ainsi que l’hiver et que mon humeur s’en ressent ce qui n’arrange rien. C’est « la peinture » dont le déferlement prend aujourd’hui des allures de tsunami qui me donne des cauchemars. Continuer la lecture de Echange un peu vif !

Ne vous retournez pas!

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Après les « levées » de vacances (!) puis l’addenda consacré à Arman et avant de laisser la parole à Tenebria, je vais reprendre la main. La main de qui, voilà bien la question.

L’automne arrive et je déteste cette saison, alors je repense à l’été, au printemps, aux rencontres, on s’extasie de ne rien faire, quand je dis on, je devrais dire je. Alors, je me suis bien amusé avec l’ami Trenet. Sérieusement on a fait comme si. « De toute façon c’était pas intéressant Casanova » (comme le dit si bien Mathilde qui n’a pas l’habitude de mâcher ses mots !). Ce n’était pas la première fois, déjà en 1996 on avait fait un bout de chemin ensemble sur Le passage des fées, à Thiers, au milieu des couteaux. Et je les avais vu, les fées, elles étaient assez délurées, pas très difficiles à approcher, mais par contre d’une folle indépendance. A la fin, je croyais les voir partout, même quand elles n’étaient pas là, c’était naturellement féérique, après tout ce n’était peut-être pas si naturel que ça ! Continuer la lecture de Ne vous retournez pas!

Descente Languedocienne et Roussillonnante

A ta santé (1)

Didier Trenet

Vanille

Paul-Armand Gette

Mon cher Paulo,

Après Beauvais tu m’as fait galoper dans le Sud pour voir ce que tu as installé pour l’été et si ce n’était l’étrange passion que j’éprouve pour ta personne, je serais loin de te pardonner cette manie que tu as de courir partout. Je comprends toutefois qu’à l’appel de ton ami Didier Trenet tu te sois précipité à Alès pour dessiner sur les murs du musée votre Apologie de la distance et mettre dans une vitrine votre Cendrillon l’après-midi. Continuer la lecture de Descente Languedocienne et Roussillonnante

La chaleur tue ?

Pas plus que la connerie et là nous sommes aux premières loges.

Beau titre n’est-ce pas, bien que ces deux interrogations à la suite l’une de l’autre soient peut-être un peu excessives. Le « peut-être » dérange-t-il à son tour en tant que signe d’incertitude interrogative et pour faire bonne mesure, la « connerie » évoquée précédemment ne serait-elle pas un peu crapuleuse?

Ceci énoncé pour donner le climat général de cet été, j’aimerais dire que l’art n’est pas uniquement prétexte à contemplation et que ce que nous avons mis en place avec Didier Trenet à Alès (A propos de Casanova) est un exemple de rencontres qui me semble particulièrement satisfaisant sans que l’on puisse parler d’œuvre commune. Ces compliments sont là uniquement pour devancer ceux que nous ne manquerons pas de recueillir (vlan!)

Evitant de trop longues concertations nous avons laissé la porte ouverte à de possibles rencontres. Deux me semblent particulièrement réjouissantes : Apologie de la distance et Cendrillon l’après-midi. Continuer la lecture de La chaleur tue ?

L’Apothéose au Château! Une succession qui pour une fois n’est pas secondaire

Apothéose

Te voilà revenu après ton tour extérieur, tu avais envie depuis longtemps d’échapper à la lourdeur de ton climat national et moi qui suis une étrangère je te comprends, il est irrespirable. Tu n’es pas sorti d’affaire pour autant, Tu t’es embarqué un peu inconsidérément dans cette histoire autour de Casanova, je sais que tu n’as jamais aimé le Vénitien, tes goûts te portent plutôt du côté du marquis. Tu as pris tes précautions en disant que tu allais t’occuper de la séduction des femmes et là tu n’as pris de grands risques c’est ton sujet habituel. Continuer la lecture de L’Apothéose au Château! Une succession qui pour une fois n’est pas secondaire