Occupations matinales

Ce matin, photographies de fleurs de Paeonia un peu lasses, c’est ainsi qu’il est évident de comprendre ce que me disait Yumiko au Japon, que cette fleur représente la féminité et non pas la rose comme c’est souvent  le cas en occident. Ce n’est pas la première fois que je pratique le toucher du modèle de cette façon et chaque fois me revient en mémoire ce que j’avais entendu à Fukuoka.

TL – Je t’observais tout à l’heure pendant tes inconvenants touchers, et moi aussi, en te voyant, j’entendais et comprenais ce que te disait Yumiko, je constate aussi que tu arranges un peu les choses accentuant ainsi ce que tu veux leur faire dire.

PA – C’est l’art cet arrangement… Continuer la lecture de Occupations matinales

Inter valle ou lude ?


Il n’y a pas de contraires aux êtres ou aux choses, il y a des « opposés ». Je pourrais dire de part et d’autre d’un point zéro, d’un 0m. ou d’un miroir par exemple, les deux formant un ensemble simple. Si j’ai souvent évoqué cet état de fait, je l’ai aussi utilisé dans mes recherches (voir du côté des Morphogrammes et des Cristaux), ensuite j’ai plutôt exploré les « rapprochements » d’images déjà bien proches. Mes « cinématographies » ressortaient des mêmes interrogations. La complexité des films ou des pièces de théâtre m’a toujours rebutée et ennuyée. Je ne contracte pas le temps, je l’installe entre deux images.

Sophie et Babeth m’ont quelques fois enlevées ma montre bracelet au cours de nos séances de photographies, ce que j’ai appelé « l’enlèvement du temps ». Cet « enlèvement » se retrouve dans certaines « Natures mortes pas si mortes que ça » qui sont aussi des « cinématographies ». La montre y est, dans la deuxième image, visible sur la culotte, deux choses ont été enlevées et si elles sont en rapport avec Eros et Tanatos, elles sont aussi évocatrices d’un hors champ que le regardeur est libre d’imaginer. Continuer la lecture de Inter valle ou lude ?