Il était bien inspiré l’ami Lukas, tout comme Dürer il a même touché à la Melancholia, mais je n’en ai pas terminé avec ses Nymphes ou plutôt ses Artémis. J’avais raconté tout ça à Enna et elle s’est glissée là-dedans comme une main dans un gant. Elle m’a fait des cadeaux superbes, certains je n’en suis pas encore revenu, elle n’a pas dissocié la miction de la déesse, elle me l’a donné dans le jardin de la Villa Saint Clair à Sète. Quant à la veste camouflage, elle en a fait son affaire et c’est alors moi qui est poussé la dislocation des éléments un peu plus loin. J’ai conservé l’épigraphie (fausse d’ailleurs, c’est un produit de la Renaissance !) en lui donnant une réalité, je l’ai fait graver dans la pierre, La cascade aussi je l’ai un peu éloignée sans la précipiter aux antipodes et la chère Enna avec ma veste camouflage réalisa une belle synthèse entre la déesse et la nymphe qui n’aurait pas déplu à Lukas.
Je prends des libertés me direz-vous, mais où allons-nous si l’art n’en prend pas dans cette sinistre époque ?
Au trou mes chers amis et le plus noir qui se puisse imaginer !