TL – Ah, Ah nous y voilà. Tu dois être content, il y a une exposition en ce moment, avec un drôle de titre : « Sade. Attaquer le soleil ». Qu’est-ce qu’il voulait lui faire au soleil, ton cher Aldonse ?
PA – Ben, rien du tout, c’étaient plutôt les autres qui voulaient l’en priver. Moi, j’aurais préférée : Attaquer la connerie comme titre, car c’est ce qu’il a fait toute sa vie, mais comme les cons règnent sur la terre, ils le lui ont fait payer cher. En quelque sorte, il était le Linné des passions.
TL – Je reconnais bien ta manie de tout mélanger, elles vont être contentes tes lectrices (teurs ?).
PA – Certainement, comme l’était la belle-sœur du marquis. Mais toi aussi tu es ma Belle Sœur, alors tout va bien ! Tu veux une image ?
TL – Oh oui !
PA – Voilà ce qui reste de son château à Lacoste, c’est toujours mieux que l’exposition.
Étiquette : exposition
Hans-Peter Feldmann
Hans-Peter Feldmann
Galerie Martine Aboucaya
5, rue Sainte Anastase, 75003 Paris
mardi-samedi 12h-20h
C’est un peu inhabituel qu’un artiste parle d’un autre artiste , mais devant le silence de la critique ou son ignorance, sait on jamais, il est parfois nécessaire de prendre la parole. Alors allez y, vous avez jusqu’au 8 mai pour profiter de son humour et de son sens de la situation, c’est rare aujourd’hui.
Merci, cher Hans-Peter, depuis les «Bilder» des années 70, vous n’avez pas perdu la main !
Noir encore
TL – je ne fais que ça, mais je n’ai pas très bien compris ce que tu allais faire à Mâcon le 28 juin, tu participes à une exposition, ils n’avaient pas besoin de toi.
PA – Mais si, j’avais à arranger un peu ce qu’ils voulaient montrer
TL – Et vous avez ressorti cette œuvre au noir qu’est La preuve par 9
PA – C’est bien ça, et tu peux chanter 1 2 3 je m’en vais au bois avec la premier rang… Continuer la lecture de Noir encore
Addenda !
Le MNAM ouvre une importante exposition Arman. J’ai prêté La Courtilière – 1962 uniquement pour respecter une promesse faite à mon ami.
A cela, j’ajoute (hors institution !) :
Une carte postale que j’ai déjà publiée, il est parfois utile de se répéter
La contribution d’Arman au N°1 de la Revue NEW ETER (Malmö 1969)
Clef de viole – 1969, une petite œuvre (29 x 20,5 cm) à laquelle il attachait une importance particulière.
Chambre N°5 (suite et fin)
Un des oreillers aurait dû être taché de rouge à lèvre et quelques mouchoirs en papier traîner dans la salle de bain. J’y penserais si jamais il y a une prochaine fois.
Je verrais bien « la chambre » dans une galerie ayant une vitrine sur rue. Toute cette intimité presque sur le trottoir serait du meilleur effet. Précipitez-vous, j’attends les propositions!
Je n’ai pas perdu mon temps à Vaison quoiqu’en dise Ténébria, de mon passage dans la chambre N°5, il me reste deux dessins d’Eve Maillot. Dans un geste d’une grande spontanéité, elle les détacha d’un carnet pour me les offrir.
Chambre N°5, Hôtel Burrhus, Vaison-la-Romaine
Je vous avais annoncé mon passage dans la chambre N°5 de l’Hôtel Burrhus à Vaison-la-Romaine.
C’était une chambre ouverte comme il y a des portes qui le sont parfois. C’est-à-dire que la porte de ma chambre n’était pas ouverte comme l’étaient celle des surréalistes qui espéraient une visite nocturne, elle était ouverte le jour, fermée la nuit ! Continuer la lecture de Chambre N°5, Hôtel Burrhus, Vaison-la-Romaine
A suivre
La mise au point
Une exposition où je montre les menstrues de la déesse sur la plage cet été.
Une autre où je montrerais ce que 4 modèles ont bien voulu me montrer.
Une chambre d’hôtel, où pendant 2 jours, je mettrais en scène ce qu’elle aurait pu être et qu’elle ne fut jamais. Continuer la lecture de La mise au point
Critique
Avec la baisse des tirages de la presse écrite, on assiste à la sclérose de la forme de critique qui pouvait s’y répandre. Je n’en suis pas triste, au contraire, que cette faible caricature soit en voie de disparition ne peut que me réjouir. Qu’un journal du soir remplace une dame qui parcourait le monde en s’écriant devant tout « c’est nul à chier » par un monsieur qui se mire dans le cuir de ses chaussures anglaises, n’est pas fait pour me plaire, j’en viendrais presque à regretter la dame. Continuer la lecture de Critique