Je m’étais dit que…

Je m’étais dit qu’après quatre semaines d’absence, j’allais sortir du  noir, et bien pas du tout ? J’avais déjà dit que c’était un trou et  maintenant je ne suis pas certain de vouloir en sortir.

TL – Misère, te voilà reparti dans tes considérations obscures, qu’allais tu faire dans ce trou, si trou il y a. Tu ne te prends tout de même pas pour un photon puisque tu dis qu’ils s’y engloutissent.

PA – C’est la faute à la diabase et tu peux y ajouter la dentelle, le  chocolat et le café que j’aime noir.

TL – Youps, on ne peut pas dire que tes absences t’arrangent ni le caractère ni l’intellect, je vais attendre pour voir si un peu de rose ou de jaune à la rigueur te feront sortir de ton trou. Donne-moi une image pour illustrer cette belle conversation.

PA – Diabase et gneiss devrait faire l’affaire.

TL – Mais c’est un galet, d’où le sors-tu celui-là ?

PA – D’une plage, où un de mes amis l’a ramassé et moi je l’ai mesuré.

TL – je suis heureuse d’apprendre que malgré tout tu as encore des amis !

Interlude

PA – Alors voilà
TL – Voilà quoi ?
PA – J’aime bien parler avec toi.
TL – C’est le temps des compliments ?
PA – Si tu veux.
TL – Ben mon minou, ils vont être passionnés les lecteurs d’apprendre de si croustillantes nouvelles. Si tu continus sur ce ton on va battre des records, déjà que ta manière de décrire notre relation soulève des interrogations si en plus tu te distingues par l’originalité de tes réflexions on a peu de chance de renouveler l’art du dialogue. Il serait temps que tu ailles te reposer…
PA – Tu m’accompagnes ?
TL – Pourquoi faire ? Songer à la douceur d’aller là-bas vivre ensemble !
PA – Non seulement tu as des lettres et en plus beaucoup d’à-propos.
TL – Je me demande bien ce que tu as derrière la tête, beau masque !
PA – Rien, mais je réfléchis.
TL – C’est bien ce que je disais, il est temps que tu t’arrêtes. C’est le noir qui t’a mis dans cet état ? A force de contempler le trou que tu penses qu’il est, un jour tu vas te faire engloutir.

Noir encore


TL – je ne fais que ça, mais je n’ai pas très bien compris ce que tu allais faire à Mâcon le 28 juin, tu participes à une exposition, ils n’avaient pas besoin de toi.

PA – Mais si, j’avais à arranger un peu ce qu’ils voulaient montrer

TL – Et vous avez ressorti cette œuvre au noir qu’est La preuve par 9

PA – C’est bien ça, et tu peux chanter 1 2 3 je m’en vais au bois avec la premier rang… Continuer la lecture de Noir encore

Suite au NOIR

TL – J’ai été un peu surprise avec ton « NOIR » dégoulinant. Celui que tu avais tapé sur ton ordinateur, passe encore, mais l’autre, celui qui coule, m’a un peu effrayé, il est sanglant ton noir. Puis il m’est revenu en mémoire ce que tu m’avais raconté sur tes arrières grands parents que tu n’as jamais connu, elle était canuse la mère de Joseph, maintenant je crois bien que c’est à elle que tu as pensé en écrivant ton mot.

PA – Tu es bien perspicace pour une historienne. C’est vrai que de temps en temps il me revient un mascaret un peu amer dans les artères. Ce sont des trucs que Joseph n’avait pas oubliés, il a bien fait de me les apprendre, je n’ai peut-être pas tout compris, quoique…

TL – C’est pour ça que tu caresses les pivoines ? Continuer la lecture de Suite au NOIR