De la manière de voir les choses


Rien ne pouvait mieux convenir pour montrer le toucher du modèle que la photographie, sans pour cela faire de moi un photographe, et si un premier toucher fut celui de Pernilla en 1983, je n’ai jamais dit que « modèle » serait toujours une personne, mais si c’est le cas souvent, mes questions nous font bien rire.

Puis-je vous toucher ?

Oui

Où ?

Stupeur ou hilarité, car ce « où » peut être entendu de deux façons :

1– Quelle partie de vous puis-je toucher

2 – En quel lieu voulez-vous que je vous touche ? (la place publique, la plage, le parking, la salle à manger, que sais-je encore !)

J’exagère, mais pas beaucoup ! Continuer la lecture de De la manière de voir les choses

Encore l’été, mais déjà l’automne


La photographie considérée comme un art, c’est bien ennuyeux et je me demande toujours pourquoi on éprouve le besoin d’en demander plus à ce que les choses peuvent donner. C’était déjà bien beau cette matérialisation du regard que la peinture avait tant de mal à obtenir. Certes la photographie est un peu cyclopéenne sans que ce soit bien gênant. On aurait dû s’arrêter là. On pouvait enfin savoir ce que les gens regardaient alors qu’avant on ne pouvait que le supposer en tentant de suivre la direction du regard sans avoir jamais de certitude ou de se fier à je ne sais trop quoi, la représentation peut-être. Je suis bien fâché de tout cela, surtout quand ils disent que je suis un photographe, c’est stupide, on ne dit pas d’un écrivain qui utilise un stylo qu’il est un stylographe !

Vous avez compris que je n’aime pas les photographes. Continuer la lecture de Encore l’été, mais déjà l’automne