Il aime bien la confiture !


Chronique de Tenebria Lupa

Ses dessins à la confiture, il les a faits à Limoges en 2007 pour saluer Raoul Hausmann et Laurence qui avait foutu le camp. Personne n’a moufeté, puis l’année dernière Amélie et Noëlle en ont choisi deux pour les montrer avec d’autres, de ses dessins, chez Monsieur Rodin. Il était bien content ayant un faible pour la confiture de fraise et les menstrues de la déesse qui depuis Martine sont associées à cette célébration. Il devait bien y arriver un jour, quand on met les mains dans la confiture, c’est fatal ou normal, j’ai du mal à choisir l’adjectif, alors disons plutôt normal, ça coule de source si je puis dire. Après l’avoir mise en pot, la confiture, dans la vallée du Lot en 2005, il fallait bien qu’il y arrive. A y bien réfléchir, ce ne sont pas des dessins, ce serait plus près de la peinture, des barbouillettes,  encore que pour en être certain l’amateur devrait y aller d’un petit coup de langue, l’amateur ou l’expert qu’un jour on ne manquera pas de consulter et cette pauvre clochette sera bien embêtée. Ah on peut dire qu’il n’a peur de rien le Paulo, quand il ne touche pas le modèle, il invente des trucs pas possibles, la confiture, voyez-vous ça, c’était quoi cette confiture ? Il n’est pas très explicite, moi je crois que c’est plutôt une allusion que de la vraie. C’est peut-être Martine qui lui en avait donné l’idée en se barbouillant l’entre-jambes avec celle de myrtille ou Laurence à moins que ce ne soit Odile à Thessaloniki ou Bénédicte à Sète. C’est difficile de connaître ses sources, la critique a mal fait son travail, maintenant on est obligé de croire ce qu’il nous raconte et avec lui on n’est jamais sûr de rien. Il reste sérieux en racontant n’importe quoi, il faut faire attention, il n’averti pas et on se retrouve avec des dessins à la confiture (?) sur les murs d’un musée. Si on ne lit pas le cartel on passe à côté, enfin à côté c’est beaucoup dire, ce serait plutôt devant, on ne peut pas faire autrement quand ils sont accrochés au mur. Il faut quand même faire attention à ce que l’on écrit, passer à côté, je ne vois pas très bien comment on y arriverait, il faudrait qu’ils soient suspendus dans l’espace de la pièce les dessins et de toute façon on ne passerait pas « à côté » mais sur le côté. C’est comme les titres, il les change suivant les circonstances. Chez Rodin, ce n’était plus seulement « dessin à la confiture » il y avait ajouté « pour une Nymphe » sans nous dire laquelle. D’où elle sortait celle là, mystère et boules de gomme, je lui ai posé la question, il ne m’a pas répondu et moi qui consacre tout mon temps à ses débordements, j’ai l’air de quoi ? Lundi dernier, c’est avec Martina qu’il a mis les mains dans la confiture.

Il est contre les explications, son truc ce serait plutôt la poésie bien qu’il n’en écrive pas, il voit poétiquement les êtres et les choses, avec les amis ça va, les autres, ils ne voient pas très bien où il veut en venir.

Ah, la photographie !

Raoul Hausmann et Man Ray avaient sortie la photographie des mains des photographes, ensuite il fallu attendre les années soixante pour que Edward Ruscha ouvre en grand la porte de la prison où les abrutis de la chambre essayaient de l’enfermer. Aujourd’hui la critique arrive au petit pas et s’aperçoit enfin  que depuis 50 ans les artistes ne font plus de la photographie de photographe.  Bravo, bravo, applaudissons à tant de perspicacité, ne ménageons pas nos compliments à ces intrépides découvreurs de ce qui crevait les yeux de tout le monde. Continuer la lecture de Ah, la photographie !

Constatations et bons vœux !

Aux Innocens

Concernant le prospectus, je ne saurais trop vous recommander :
les Napolitaines, les Indiennes suisses et la Siamoise écrue. Le trio
Blondine, Bisonne et Finette ne me semble pas mal non plus. Quand
aux « Jupons et Camisolles de tricot », ils sont de toute façon de saison.

Ce fut l’année des occasions manquées. La Mostra fait comme Venezia, elle s’enfonce dans la vase de la lagune. « Conversations intimes » au Musée des Beaux-Arts de Beauvais passa complètement à côté du sujet. «Casanova forever » fut une manifestation poudre aux yeux bien dans l’esprit du temps, la séduction aurait été un meilleur sujet, peut-être un peu plus difficile à traiter. A l’automne, le MNAM arriva à édulcorer l’œuvre de Nancy Spero, ce qui est un tour de force, par contre l’exposition Arman fit abstraction des querelles familiales et des habituelles  fantaisies chères aux architectes d’intérieur. Une exposition consacrée à Brion Gysin vit le jour à New York, elle sera ensuite reprise à Villeurbanne et ne viendra pas à Paris, merci au MAMVP qui a reçu la presque totalité de l’œuvre en don il y a 25 ans et n’arrive pas à se décider de la faire sortir des réserves. Continuer la lecture de Constatations et bons vœux !

Tentative de réponse

Apothéose Anvers mars 2010

J’ai parlé beaucoup de toi et je vais profiter des recherches que tu vas entreprendre dans la vallée du Bes, pour m’éclipser un peu, dès maintenant tu peux reprendre la parole.

T.L. Continuer la lecture de Tentative de réponse

Ah bon!

RH 31 Blog

Raoul Hausmann, Vera – 1931

I – Ce n’est pas moi qui ai lié les petites filles et certaines sciences de la nature, c’est Mireille, certes je me suis trouvé là, je fus le fusible qui n’a pas sauté. Ouf, je ne l’avais pas encore sortie celle-là et je la trouve tout à fait à mon goût. C’est cette absence de fusibilité qui est la cause que mes chers courts-circuits se produisent… un peu plus loin ! Continuer la lecture de Ah bon!

Encore une fois !

encore-blog

 

On peut dire et écrire cent fois la même chose, tout le monde s’en fout. Alors encore une fois je vais me répéter.

Qu’en est-il de l’ensemble des photographies que j’aie produites en déclarant de nombreuses fois que ce médium ne m’intéressait ni plus ni moins qu’un autre ? Continuer la lecture de Encore une fois !

Suite à la perte du temps

p1030868-blog

 

Alors Paulo, on ressort le rouge ?

Ma chère Tenebria si tu n’aimes pas mon association tu peux inverser les couleurs, bien que le noir n’en soit pas une. Rouge sur fond noir me convient également très bien. Mes ancêtres maternels doivent me trouver bien à leur goût ! Continuer la lecture de Suite à la perte du temps