Occupations matinales

Ce matin, photographies de fleurs de Paeonia un peu lasses, c’est ainsi qu’il est évident de comprendre ce que me disait Yumiko au Japon, que cette fleur représente la féminité et non pas la rose comme c’est souvent  le cas en occident. Ce n’est pas la première fois que je pratique le toucher du modèle de cette façon et chaque fois me revient en mémoire ce que j’avais entendu à Fukuoka.

TL – Je t’observais tout à l’heure pendant tes inconvenants touchers, et moi aussi, en te voyant, j’entendais et comprenais ce que te disait Yumiko, je constate aussi que tu arranges un peu les choses accentuant ainsi ce que tu veux leur faire dire.

PA – C’est l’art cet arrangement… Continuer la lecture de Occupations matinales

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(image de ma main dénouant le corsage de Catherine B.)

TL – Comme d’habitude tu t’en est tiré avec une pirouette, j’attendais avec curiosité ce que tu allais bien pouvoir toucher pour te renouveler et tu m’as tendu ta boîte de sucrerie avec un sourire qui en disait long sur ta satisfaction. Je te ferais toutefois remarqué que le toucher de la petite culotte tu nous l’as servi plusieurs fois déjà…

PA – celles-ci ce sont des bonbons et je te signale que je n’avais jamais pratiqué ce genre de toucher. Continuer la lecture de Suite

Le toucher du dessin (de Rodin! par P.A.)

A PROPOS

1 – De l’Image

On s’ingénie à n’en pas parler, ou plus exactement on en parle en la nommant autrement. Photographie, dessin, peinture… sont les noms derrière lesquels on la dissimule, ils sont jugés valorisants alors qu’ils la font disparaître au profit de la mise en valeur d’un procédé.

Toute mon exposition Artémis, ses Nymphes et ses fantômes basée sur la juxtaposition d’un dessin et d’une photographie de même dimension pourrait être alors considérée comme une démonstration, ce qui avouez le est peu courant en art ! Continuer la lecture de Le toucher du dessin (de Rodin! par P.A.)

Que touche-t-on ?

2 touchers 1 blog

C’était à Rennes (photocopie directe!)

La représentation du toucher, j’en ai fait un des centres de mes recherches et depuis Pernilla et Sophie nous (mes accompagnatrices et moi-même) sommes arrivés à obtenir quelques résultats. La difficulté était de focaliser sur un espace qui limite la vision au toucher sans distraire le spectateur par autre chose, c’est là que nous arrivions à rejoindre les contributions à l’étude des lieux restreints en les poussant pour ainsi dire dans un dernier retranchement où elles arrivaient à se confondre avec l’intime. Continuer la lecture de Que touche-t-on ?