Et ça continu


TL – Avec tes têtes à claques sortant de moules à gaufres officiels, je suis un peu perdue. Je ne savais pas que l’on fabriquait de telles têtes avec de pareils outils, c’est pittoresque, vous êtes des artistes dans ton pays.

PA – Des artistes je ne sais pas. Des abrutis plus certainement pour les supporter en silence. Peut-être qu’un jour nous allons faire le ménage.

TL – Tel que je vous connais j’en doute. En attendant quand je regarde par-dessus ton épaule, je constate que tu ne manques pas d’amies charmantes. Après Tuula qui en Finlande touche les déesses pour toi, Rrose attire les papillons en plein hiver et tu fais ton entomologiste empressé. J’ai bonne mine avec mes culottes rouges.

PA – Pas de crise de jalousie, je te prie. Tu fuis dans ton Etrurie natale quand tu ne peux plus supporter les têtes à claques et tu me laisses avec, alors j’ai besoin de Vanessa, de déesses et aussi de tes culottes rouges pour pouvoir continuer à vivre en si fâcheuse compagnie.

TL – Comme je ne porte pas les rouges toute l’année, je vais venir te réconforter avec un petit spectacle étrusque et t’en montrer d’autres en attendant l’été où je n’en porte plus.

PA – Rien ne peut me plaire davantage, surtout quand…

TL – Silence, j’arrive !

Ça commence bien (mal ?)

Un mois déjà et ces dames et messieurs sont toujours insupportables. Nous avons un beau pays. Ce sont ces têtes à claques sortant des moules à gaufres officiels, qui me dérangent. Elles ont toutes les mêmes ambitions vicieuses, droite gauche confondues : celles de nous exploiter, de nous contraindre et de nous réduire au silence.

TL – Ça commence bien !

PA – Pas si mal que ça. J’ai une amie charmante (Tuula) qui en pensant à moi touche les déesses dans les parcs et m’envoie les images.

TL – Tu en as de la chance, mais moi qu’est-ce que je fais dans cette histoire. J’ai enfilé ce matin une belle culotte rouge pour te porter chance toute l’année et tu ne l’as même pas remarqué.

PA – Je m’excuse, mais d’habitude tu n’en portes pas!

Conversation

20100213 conversation blog

Mes rapprochements actuels, de par (la machine n’aime pas mon « de par », mais qui se soucie de l’opinion d’une machine, serait-elle célibataire !) le voisinage de deux médiums et les formats différents des images contribuent à l’établissement d’un espace qui concerne le temps et aussi le champ plastique (sic !). Continuer la lecture de Conversation

Larmes de Sirène

sirene blog

 

Cher Paul-Armand,

Vous reprochez le silence à vos lectrices. Je suis une des coupables, pour compenser ma paresse ci-joint une petite contribution en catégorie cadeaux.

Je vais vous envoyez ce bracelet de cheville par la poste. Il est fait de microbilles en plastiques qu’on peux trouver au bord de la mer. Il s’agit donc du même matériel dont consiste mon travail intitulé Larmes de sirène…

Tuula Närhinen