
PA – Je ne vais pas m’étendre à nouveau sur les charmes de la promenade et de l’herborisation sinon pour déplorer leur abandon quasi total.
TL – C’est ça, ne t’étends pas. Après l’entomologie, tu vas nous jouer un petit air de botanique, où veux tu en venir ?
PA – Aux divertissements qu’offre le monde végétal, tels que j’ai pu les rencontrer…
TL – Je te vois venir, on va avoir droit à une lecture sans fin dont tu as le secret ou à la florula de la rive droite de la Seine à Paris à moins que tu préfères les bords de la Tamise à Londres qui datent des années 70 et que tu vas ressortir de tes cartons.
PA – Je t’en prie cesse d’étaler ton savoir, je pense plutôt aux évocations de ma chère Artémis par le biais des Artemisiae que même pas toi n’a songé à réunir pour les porter à la connaissance du public qui n’aurait pas manqué, j’en suis certain, de s’en réjouir et de s’en inspirer.
TL – Je me demandais bien pourquoi tu récoltais en si grande abondance des feuilles de la vulgaris et de la maritima, maintenant je comprends c’était pour les proposer comme ornements à ton amie Enna. C’est vrai que vous êtes des artistes tous les deux et que réunis vous ne pouvez faire rien d’autre que de l’art. cqfd !
PA – Je pensais même pouvoir proposer cette approche de la nature dans les écoles.
TL – Bonne idée si tu veux finir lyncher sur le trottoir devant chez toi, c’est dangereux en ce moment de dire des choses pareilles.