Biennale du Havre

Le titre « Biennale du Havre » couvre deux manifestations bien différentes.  L’installation de sculptures dans la ville est consternante de nullité (seule Yayoi Kusama se sort de cette aberration) inutile de s’étendre sur cette partie de la manifestation. Par contre sous le titre « L’intimité dans l’art contemporain » Ger van Elk, qui en assume le commissariat, présente au Musée Malraux un agréable choix. Hors du gigantisme pratiqué généralement par les artistes dans ce genre de manifestation, le commissaire engage une double réflexion à la fois sur le sujet choisi et sur l’intimité des œuvres présentées. On peut ainsi s’épargner une déambulation pénible dans la ville et se concentrer sur le musée.

Ajoutons que celui-ci offre également aux visiteurs des collections bien présentées et riches de belles pièces. La série des Boudin est remarquable, les trois Courbet et l’ensemble des impressionnistes superbes, même les Dufy échappent à la mièvrerie qui trop souvent les affecte.

Tenebria Lupa

 

 

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