Suite de la fée!

TL – Je sais bien que tu es un grand amateur de lunes mais qu’est ce c’est cette histoire où tu racontes qu’Artémis t’aurait montré la sienne. Tu vas mal finir, elle est dangereuse.

PA – Ne soit pas inquiète, j’ai la permission. Madalena m’a dit qu’elle était Artémis et qu’elle voulait me montrer sa lune, donc je ne risque rien. A près tout elle est bien libre de faire ce qu’elle veut !

TL – A la réflexion je croyais qu’elle la portait sur le front.

PA – En public c’est certain, mais pas dans l’intimité.

TL – Si on t’écoutait, il faudrait réécrire toute la mythologie. Elle est gamine ta déesse, quel âge avez vous ?

PA – Dix ans !

La fée verte!

La fée verte

Artémis se dévoile (un peu !) et me prie de vous dire que vous ne risquez pas de vous faire dévorer par les chiens en la contemplant.

TL – Tu as de belles fréquentations et tu es bien audacieux. Avec les nymphes tu ne risques pas grand-chose, mais approcher la belle et grande déesse, tu prends des risques.

PA – C’est vrai, mais elle m’a dit que j’étais son artiste préféré et j’ai même eu le privilège de contempler sa lune.

TL – Ah bon, me voilà rassurée. Pourquoi tu l’appelles La fée verte si c’est Artémis ou une de tes chères amies ?

PA – Je pense qu’elle est ça aussi, elle me l’a dit, elle est aussi Madalena et je ne vois rien de contradictoire à cela.

TL – Je croyais que c’était un liquide opalescent. Tu ne vas pas la boire quand même ?

PA – Pas encore, toutefois je vais lui poser la question.

TL – Tu as de beaux projets en ce début d’année !

Suite

TL – Tu as été tellement pressé que tu as oublié de nous parler un peu de l’image du jour.

PA – Je ne suis pas à mon aise avec les électrons, mais je vais satisfaire ta curiosité. Il y a vingt ans j’ai dessiné Nympha nocturna, une somptueuse lingerie réalisée et éditée par Michèle Didier. L’année dernière la question c’est posée de savoir si cette Nymphe de la nuit avait jamais été portée. Ne pouvant répondre, j’ai demandé à Camille Moravia si elle voulait bien le faire tant il me semblait qu’elle était bien celle à qui cette somptuosité convenait. Son acceptation me combla et nous avons (elle et moi) fait quelques images.

TL – Tu as de bien belles et charmantes amies, tu as de la chance !

 

Retour!

 

TL – Alors te voilà revenu sur ton blog, tu as mis le temps et je sais que tu vas me dire que tu n’es pas pressé, mais enfin trois ans c’est long.

PA – J’étais ailleurs.

TL – Belle réponse.

Consolation

PA – Tu as eu beaucoup de réponses à ta proposition de faire une exposition sur mes recherches concernant les « Sources, Cascades, Fontaines & Mictions » ?
TL – Non, tu avais raison personne n’a répondu.
PA – Ne soit pas triste, on va faire comme d’habitude, c’est à dire continuer.
TL – Pourquoi ce silence ?
PA – Parce qu’ils ne savent pas comment se tortiller devant ce sujet.
TL – C’est pourtant simple, il suffit de regarder.

Sources (encore!)

TL – Tu as terminé avec tes sources, cascades et fontaines ?

PA – Non non pas du tout, c’est un sujet si vaste que je ne suis pas prêt d’en voir la fin. Cet été j’ai retrouve deux dessins du 26 01 2003 dont je voudrais t’entretenir.

TL – Ah chouette alors, j’adore tes histoires de ce qui coule.

PA – C’est peut-être un peu vulgairement exprimé mais au moins sincère.

Voir la suite sur www.paularmandgette.com

PA – Commençons par celui que j’ai titré « L’apparition »…

TL – C’est un dessin alchimique ?

PA – Non, tu sais bien que le spirituel et le symbolique ne me tentent guère, bien que j’en apprécie souvent l’imagerie comme ce sera le cas avec « Aurura consurgens » ou les figures féminines dont un liquide (lait ?) jaillit des seins.

TL – En somme tu as fait une synthèse des deux dans ton dessin.

PA – Oui,  c’est un peu ça sans doute.